En août 1982, le président mexicain José Lopez Portillo, suivant en cela les conseils résumés par Lyndon LaRouche dans son memorandum « Opération Juarez », nationalise le système bancaire mexicain et impose un contrôle de change et de crédit tout en annonçant, à l’instar du grand président mexicain Bénito Juarez, un moratoire sur la dette extérieure mexicaine.
Le 1er octobre, s’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, il déclare : « L’action du Mexique dans l’arène internationale s’inscrit dans la préoccupation constante d’aboutir à un nouvel ordre économique mondial (…) Il est impératif que ce nouvel ordre économique mondial reconnecte le financement des pays souffrant de la fuite des capitaux avec les capitaux qui quittent ces pays (…) Brisons ce cercle vicieux, car sinon nous risquons l’avènement d’un ‘nouvel âge des ténèbres’ sans la perspective d’une Renaissance (…) L’échec n’est pas une option. Il n’y aucune raison d’être alarmiste. Ce n’est pas seulement de l’avenir de nos enfants qu’il s’agit, mais de l’avenir de toute la civilisation ».
La vidéo du discours (en anglais) après une courte introduction d’un journaliste de l’Executive Intelligence Review