Né en Argentine, dans une famille auvergnate, son attachement à la France est d’autant plus grand qu’il résulte d’un choix politique intellectuel et moral, tant de ses parents que de lui-même. Diplômé de l’ENA, promotion "Jean Jaurès", d’HEC, ancien haut fonctionnaire au ministère de l’Economie et des Finances, il a représenté la France à Bruxelles et à New York. Il a pu constater "sur place" le fonctionnement de la City et de Wall-Street. En 1981, il quitte l’administration pour mieux combattre la mondialisation financière et l’oligarchie qui la contrôle. Fondateur du mouvement Solidarité et Progrès, il a été repoussé hors du marché politique existant, échappant ainsi à la règle du jeu du système.
Il se bat pour nous libérer de la tutelle financière que nous subissons depuis plus de quarante ans. Il a dénoncé la trahison par François Hollande de son discours du Bourget, ainsi que la politique de privatisation libérale de la droite.
Il s’oppose en 1986 à l’Acte unique et en 1992 au Traité de Maastricht. Ecœuré par une fausse Europe qui s’est trahie elle-même, "faite par l’argent et pour l’argent, l’Europe de la rigueur et de l’austérité", il entend rétablir une vraie Europe servant la cause de l’humanité et non celle des faux monnayeurs.
Candidat à la présidentielle de 1995, il est alors le seul à dénoncer le "cancer financier qui ronge l’économie" et à prévoir la crise financière à venir.
Candidat à la présidentielle de 2012, il impose dans les débats la nécessité de "couper les banques en deux". C’est pour lui le préalable nécessaire à une reprise en main par l’Etat de la création monétaire et des investissements productifs qui permettra d’organiser une reprise économique en profondeur.
Il continue la bataille en 2013, en mobilisant départements et mairies contre le simulacre de réforme bancaire du gouvernement socialiste.
Il se bat pour une politique répondant au défi du futur. Il exige de rompre avec une économie du court terme fondée sur les services, la finance et le tourisme, pour entreprendre une politique agricole et industrielle tractée par un vecteur scientifique à long terme. Pour lui, c’est le seul moyen de recréer des millions d’emplois qualifiés.
Il défend les énergies à haute densité de flux, comme le nucléaire de 4e génération et surtout, pour demain, la fusion nucléaire. Il formule des propositions pour que la robotique et le numérique échappent à la tutelle de la "finance folle".
Opposé à l’OTAN, il se bat pour une politique internationale cohérente avec cet engagement, fondée sur une entente, une détente et une coopération avec les pays membres des BRICS et tous ceux engagés dans le projet de nouvelle Route de la soie, que lui-même défend depuis plus de 20 ans. Jaurès, de Gaulle et Mendès-France sont ses références pour ce choix fondamental.
Présente son projet pour Un monde sans la City ni Wall Street, un grand chantier pour demain, remettant l’argent au service du travail, sans le pillage du capital fictif.
Grâce au soutien de 556 élus, il dénonce le « cancer financier qui ronge l’économie » et met en garde contre une crise financière à venir « dans 10 à 12 ans ». Ses propos dérangent et sont systématiquement déformés par les médias.
Le CSA annonce que l’égalité du temps de parole a été respectée pour tous, « à l’exception de M. Cheminade » dont le temps de parole aura été inférieur de moitié à celui des autres candidats.
Auparavant « homme de base » représentant le ministère des finances dans les négociations d’adhésion et d’association à la Communauté européenne puis chef de bureau à la Direction des relations économiques extérieures chargé de notre politique de crédit à l’exportation.
Jacques Cheminade quitte l’administration pour mieux combattre la mondialisation financière et « l’oligarchie des incapables ». Ne voyant pas d’issue dans les partis établis, devient secrétaire général du POE (Parti ouvrier européen), puis de la Fédération pour une nouvelle solidarité.
En 1972, Jacques Cheminade est nommé au poste de l’expansion économique à New York. C’est là, en suivant le fonctionnement de Wall Street et en voyant se mettre en place un système qui crée de plus en plus d’argent sans contrepartie productive, que se renforcent ses convictions anti-monétaristes.
Le monde qui se met en place après le découplage or/dollar du 15 août 1971 lui apparaît d’emblée comme une jungle livrée à la loi du plus fort et à la folie spéculative.
Jacques Cheminade appartient à la promotion Jean Jaurès de l’ENA, la seule dont la photographie ne figure pas sur les murs de l’Ecole.
Tout en lisant à cette époque essais et oeuvres philosophiques, et participant aux activités des Jeunesses musicales de France, Jacques Cheminade milite pour une Algérie algérienne surmontant les sectarismes religieux et politiques, et s’intéresse à la recherche opérationnelle et à la comptabilité enseignée par des experts avisés.