Paris, le 9 octobre 2012 – Ainsi, par 477 voix pour et 70 contre, l’ensemble du projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union européenne a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. En clair, cela signifie que la majorité et l’opposition se sont entendues pour mettre à la France et à l’Europe des menottes financières et des fers monétaires.
Un grand moment de notre histoire vient ainsi d’échoir à des femmes et à des hommes sans caractère. Seuls, les « 70 » resteront, comme d’autres minorités dans notre histoire parlementaire, l’honneur de la République.
Il est maintenant plus que jamais nécessaire de nous battre pour couper les banques en deux et mettre en place un système de crédit national public en vue de financer de grands travaux à l’échelle de l’Europe, de l’Eurasie, de la Méditerranée et de toute l’Afrique. Il s’agit de l’alternative pour échapper à l’orage mondial qui vient. La mettre en œuvre suppose que l’on ne renfloue plus les établissements financiers qui sévissent sur les marchés, que l’on arrête la politique d’austérité contre les peuples et que l’on sorte du carcan de l’euro.
Il est toujours temps de briser ses chaînes, même lorsque par servitude volontaire on se les ait soi-même forgées.