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Hausser le ton

lundi 11 décembre 2006

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L’enjeu de cette élection présidentielle est la liberté. Non celle de l’arbitraire et de l’irresponsabilité, qui consiste à faire tout ce qui plaît, mais celle qu’on voue à construire un monde plus juste, qui consiste à faire sans crainte tout ce qui est bon.

Or nous ne vivons plus, en France et dans le monde, dans un ordre de liberté et de justice. Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, s’est transformé un gouvernement de riches, par les riches et pour les riches. Les institutions internationales des riches, le Fonds monétaire internationale (FMI), l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la banque centrale européenne (BCE) ne sont ni républicains, ni démocratiques. Nous vivons sous le contrôle d’une mondialisation financière, une ploutocratie de riches et une oligarchie de possédants destructeurs, qui bafouent le pouvoir des Etats-nations et sont incapables de produire les ressources de notre avenir. Pour garder le pouvoir que leur donne cette richesse, cette ploutocratie et cette oligarchie sont prêtes à déclencher la guerre, contre les peuples et contre les nations, en kidnappant les institutions dans les pays à vocation universelle, comme les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Allemagne et la Russie : guerre menée en fomentant la corruption intérieure, en manipulant les peurs, en détruisant l’espérance et en menaçant de violer le tabou nucléaire.

Mon projet, ma candidature visent à tirer la sonnette d’alarme, à faire comprendre la nature de cette dérive et à montrer une voie pour en sortir : le développement mutuel et l’engagement d’élever à la dignité des pouvoirs créateurs de l’homme tous les individus de l’espèce humaine. Nous vivons une crise finale, terminale, une chute des fondements mêmes de notre capacité économique et morale d’assurer l’accueil de générations futures. Je crois en un sursaut. Je trace un horizon. L’enjeu est de rétablir l’hospitalité, d’agrandir nos tables pour y installer de futurs convives au lieu de sombrer dans le chaos et la guerre de tous contre tous.

Pour se faire entendre, le temps de hausser le ton est venu. J’y suis déterminé, même contre tout espoir, car l’histoire appartient, en ces moments décisifs, aux jeunes et aux poètes, à ceux qui ne possèdent rien sinon le pouvoir d’un idéal et l’espérance d’y parvenir.


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