Le 5 janvier, l’Union maritime et portuaire du Havre (UMEP), qui rassemble 600 entreprises et compte 22 000 salariés, a soumis aux candidats à l’élection présidentielle son « plan stratégique 2050 », véritable « plan Marshall » visant à sauvegarder et développer le port du Havre et l’axe Seine dans son ensemble.
Je partage l’inquiétude des professionnels qui constatent que la France maritime et portuaire est quasiment absente à Bruxelles.
Or, Avec le lancement des travaux du canal Seine-Nord Europe, qui reliera Paris au nord de l’Europe par un canal grand gabarit, Le Havre sera brutalement mis en concurrence avec les grands ports belges et néerlandais : Zeebrugge, Anvers, Rotterdam et Amsterdam.
Je comprends la colère de l’UMEP et je soutiens les objectifs de son plan en faveur d’un investissement conséquent visant à optimiser les capacités du port du Havre et les grandes artères de transport qui le relient à son hinterland. Elles s’inscrivent dans ma propre proposition pour un « nouveau Plan Freycinet » visant à redynamiser l’ensemble de nos infrastructures.