Paris, le 31 juillet 2014 – Voici Jean Jaurès récupéré par ceux-là mêmes qui créent de nouveau les conditions de tout ce contre quoi il s’éleva. D’autres commémorent sa mort comme un évènement appartenant au passé.
Alors que tout en lui a toujours été porteur de futur. Face aux nuées annonçant de nouveaux orages d’acier, être fidèle à Jaurès consiste donc aujourd’hui à servir les vivants et les générations à naître. C’est-à-dire à se battre pour la cause de la raison humaine contre la barbarie, pour la souveraineté du travail humain contre ses oppresseurs et ses destructeurs. A créer les conditions de la paix en combattant les oligarchies qui portent en elles la guerre et en ouvrant toutes les pistes conduisant aux objectifs communs de l’humanité.
C’est ce que j’ai tenté d’annoncer dans ma campagne présidentielle comme un monde sans la City ni Wall Street, un grand chantier pour demain. Jaurès ne peut être récupéré ni commémoré, car il est devant nous, à l’œuvre dans ce chantier à venir. Faisons donc sonner le métal pur de la cloche de la paix qu’il fit entendre aux peuples du monde, arrachons les câbles qui la retiennent dans la fosse !
Voir aussi son entretien vidéo Avec Jaurès, à chacun d’être président !