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Mer et Marine : A Brest, Jacques Cheminade vient aussi parler défense et dissuasion

samedi 1er avril 2017

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Voici comment le site MeretMarine, spécialisé dans le domaine du maritime et du militaire, a résumé sur son site la politique de Jacques Cheminade au sujet de la défense nationale : « Plusieurs candidats à l’élection présidentielle sont à Brest dans le cadre du congrès national de la FNSEA. L’occasion évidemment de parler agriculture mais aussi, pour Jacques Cheminade, d’évoquer son programme en matière de défense et de dissuasion, deux thèmes très suivis à la pointe Bretagne notamment. »

Résumé du projet de Jacques Cheminade « Pour une dissuasion modernisée, garante de la paix mondiale »

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Jacques Cheminade, ici en dialogue avec le résistant Jean-Charles Paperon, à Brest en 2013.

Au cours du prochain quinquennat, notre armée devra faire face à un enjeu majeur.

Déployées aux quatre coins du monde, nos forces conventionnelles sont au bord de l’épuisement : tenues de combat, hélicoptères, missiles, navires, les besoins sont énormes. Ils doivent être satisfaits.

Nous devons, en même temps, moderniser notre force de dissuasion, car celle-ci assure à notre pays l’indépendance que lui permet de servir, non tel ou tel bloc, mais la cause de l’humanité.

Elle lui assure également son siège de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Cette double modernisation nous demandera un budget militaire en forte croissance.

Actuellement, environ trois milliards d’euros sont affectés à la force de frappe, soit près de 10 % des 31,4 milliards d’euros du budget militaire annuel. Citant des sources de la Direction général de l’armement, lors d’un colloque de la FRS en juin 2015, le sénateur Jacques Gautier déclarait que l’effort devra être porté, pour la seule force de dissuasion, à six milliards par an à l’horizon 2030.

Ce chiffre a été confirmé, lors de l’université d’été de la défense le 6 septembre 2016, par le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon. Pour le général Henri Bentégeat (ancien chef d’état-major), qui en parlait lors d’un colloque de l’association Démocraties si l’on n’augmente pas le budget global, « une grande partie des forces conventionnelles ne pourra être renouvelée, ce qui veut dire renoncer à un certain nombre d’ambitions en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies ». Tout se tient, en effet.

1) Une armée recentrée sur la dissuasion nationale

Ennemi résolu de toute forme de néo-colonialisme, je suis pour la sortie de l’OTAN qui a toujours été le bras armé de l’oligarchie financière incarnée par la City de Londres et Wall Street. Je propose de recentrer nos efforts sur la défense du territoire national, de ses dépendances au niveau international et des pays avec qui nous aurons signé des accords de coopération et de sécurité.

2) Un budget de la défense à 2,5%- 3% du PIB (hors pensions) à l’horizon 2030

Parmi les équipements conventionnels urgents, selon l’état-major : des patrouilleurs pour surveiller les côtes, des avions ravitailleurs et de transport et des véhicules blindés pour remplacer les actuels.

La modernisation de notre force de dissuasion nucléaire est déjà en cours, avec l’ASN4G, nouveau missile nucléaire pour les Forces aériennes stratégiques, et un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de 3è génération avec un nouveau missile M51,3 pour la Force océanique stratégique. J’y ajouterai la mise à l’étude d’un deuxième porte-avion et d’un cinquième SNLE, ainsi que le développement d’une cyber-armée (3200 personnes).

Où trouver ces énormes sommes ? « Un euro investi dans la défense représente deux euros de retombées pour l’économie nationale, avec des effets de leviers extrêmement puissants en matière de recherche et de développement, d’aménagement du territoire, d’emploi, d’exportations et, enfin, de compétitivité ». (...) « la recherche technologique duale profite directement au secteur industriel français, dans son ensemble ». Comme le souligne le souligne le général de Villiers, chef d’état major des armées (Les Echos, 21/12/2016)

3) Rétablir le lien Armée-Nation

Je propose de rétablir une conscription d’une durée de six mois, avec une formation militaire élémentaire d’un mois qui serait suivie soit d’un service civique (hôpitaux, aide au tiers-monde, participation aux grands chantiers, etc.), soit d’un service dans les régiments de défense opérationnelle du territoire.

4) La France à l’avant-garde du désarmement nucléaire

Notre force de « frappe » doit rester au niveau de la « stricte suffisance ». Ainsi, tout en relançant la modernisation de notre force de dissuasion, je m’engage à poursuivre les efforts auprès de toutes les puissances nucléaires pour engager un désarmement généralisé.


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