Paris, le 1er avril 2012 – Depuis que Jacques Cheminade a déposé le 8 mars ses formulaires de grands électeurs officialisant sa candidature à la présidence de la République, une très large part des commentaires, articles de presse et dépêches d’agence lui étant consacrées se sont concentrées sur « le parallèle entre Obama et Hitler », question à laquelle M. Cheminade se trouve contraint de passer son temps à répondre lors de ses passages radio et télévision.
Nous tenons donc à préciser deux choses :
1. Jacques Cheminade n’a jamais fait lui-même cette comparaison dans sa campagne, il n’a fait que répondre aux questions de journalistes – posées la première fois lors de la matinale de France Inter le 9 mars, émission dont le présentateur vient de souhaiter que Jacques Cheminade ne s’exprime pas sur son antenne – par rapport à la campagne menée par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LaRouche PAC) aux États-Unis pour dénoncer les dérives de la présidence Obama.
2. Jacques Cheminade a publié une déclaration le 9 mars où il a expliqué précisément ce qui justifie à ses yeux cette comparaison certes choquante, mais ayant pour but de susciter la réflexion. En effet, les éléments qu’il a mis en avant – viol de la loi sur les pouvoirs de guerre, viol du 5e amendement avec la politique d’assassinats ciblés, politique de santé basée sur le triage des patients, viol du principe de séparation des pouvoirs – demeuraient quasi inconnus en France.
D’autre part, il a bien précisé dans cette déclaration, comme dans de nombreuses interviews, que le fond de cette polémique ne porte pas sur l’antisémitisme du régime nazi, mais sur sa première période marquée par une série d’actes inconstitutionnels et attentatoires aux droits des gens et qui aboutirent à la Shoah et aux meurtres de masse ; ainsi, les premières victimes du nazisme furent les handicapés et les malades mentaux à qui les soins médicaux furent refusés pour des raisons de coûts. Les économistes comportementalistes – Peter Orszag, Ezekiel Emanuel – ayant conçu la réforme de la santé du président américain se sont engagés sur la même voie.
Si au moins cette « polémique » redondante a le mérite d’amener un peu de politique étrangère dans une campagne où par ailleurs les observateurs en déplorent unanimement l’absence, il est temps qu’elle cesse. Le temps de parole égal que la loi garantit à Jacques Cheminade doit désormais servir à ce que puissent être exprimés le projet et les idées pour lequel 585 grands électeurs l’ont mandaté et dont la version complète est disponible depuis janvier sous forme d’un livre de 360 pages publié aux éditions L’Harmattan Un monde sans la City ni Wall Street, un grand chantier pour demain. Le site internet www.cheminade2012.fr en présente les divers éléments rassemblés par sujet.
De plus, dès cette semaine, nous allons publier un ouvrage intitulé 1995-2012 : Mon combat contre le féodalisme financier rassemblant 50 éditoriaux écrits par M. Cheminade depuis 1995, qui montrent la cohérence de son analyse et de ses convictions.