Ainsi, ils ont fait céder Tsipras. Combattons-les, combattons maintenant chez nous et partout, les faux monnayeurs et les maîtres chanteurs qui ont démantelé la Grèce en lui infligeant un protectorat financier.
Car c’est à nous d’agir avec un plan d’ensemble :
- Annuler la politique européenne d’austérité financière et mettre en œuvre une stratégie des peuples, par les peuples et pour les peuples.
- Organiser de toute urgence une conférence européenne sur les dettes, prévoyant l’annulation des dettes odieuses et illégitimes et un moratoire pour les autres desserrant le garrot infligé aux peuples.
- Mettre en œuvre une vraie séparation bancaire, un Glass-Steagall global, constatant la faillite des méga-banques, les mettant hors d’état de nuire et réorganisant leurs comptes.
- Organiser entre pays européens, en dehors du système de l’euro et d’une UE qui s’est détruite elle-même, de grands projets de développement financés par le crédit public pour rétablir la justice sociale, la croissance physique et l’essor de la création humaine.
- Accorder nos pays européens aux membres des BRICS dans une stratégie internationale gagnant-gagnant contre l’oligarchie financière, en mettant nos grands projets en commun.
- Lancer le défi aux États-Unis de se joindre à cette dynamique en rejetant le régime anglo-américain de Bush-Obama.
Déjà quatre sénateurs américains ont présenté au Sénat de leur pays un projet de loi rétablissant le Glass-Steagall de Roosevelt. Déjà se sont réunis à Oufa, en Russie, les pays membres des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – pour mettre en œuvre de grands projets et un système financier qui ne soit pas inféodé au Fond monétaire international. Une dynamique s’enclenche, elle a besoin de notre adhésion et de notre engagement pour être à la hauteur du défi de notre époque.
Vive la Grèce libre ! Une brèche a été ouverte le 5 juillet, à nous d’agir pour que rien ne puisse la refermer !